Mercredi 7 octobre 3 07 /10 /Oct 06:37
Aujourd'hui je retrouve ma situation de gentil fils. J'amène mes parents chez le cardiologue à 9h45. Les deux ont rendez vous pour une visite de controle. Cà va faire un an que ma mère a fait son infarctus du myocarde. Depuis elle n'est plus avant!

Elle a perdu confiance en son corps de femme de 83 ans. Pourtant elle a la pêche mais elle est à l'affût des signes de faiblesse. Elle gère mal celà. Quand elle décèle quelque chose de différent dans le fonctionnement de son organisme, il a peur d'en parler, d'alerter, par crainte de devoir être hospitalisée, laissant du coup mon père " à la charge" des ses enfants.

Faut dire que ce n'est pas simple désormais de pouvoir avoir son médecin traitant inopinément pour avoir par téléphone un conseil, un avis pour la rassurer. Pourtant le sien est très bien, très humain, à l'écoute des ses patients. Donc il est débordé...

Du coup on les surveille, nous leurs enfants... Nous aussi nous sommes à l'azfût d'un changement dans leur comportement; Chez ma mère c'est assez facile, il suffit d'entendre le ton de sa voix au téléphone. Si elle est franche claire pétillante... tout roule!! Si la voix est faible, et triste, son "Oui, oui çà va!!" Sonne faux!!
Là il faut la faire parler pour savoir ce qui se passe, pour comprendre, la rassurer...

Les enfants sont là pour les suivre, chacun son tour!!! C'est le rôle du bon fils !!!

Publié dans : paulbi
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Commentaires

Et oui Paul. Nous sommes beaucoup dans le même cas de figure. Les parents vieillissent et c'est parfois difficile de les voir diminuer physiquement. On est pris entre deux feux, les bousculer un peu pour qu'ils ne baissent pas les bras et continuent à vaquer à leurs occupations, sortir, s'intéresser à la vie qui les entoure ce qui leur permet de semaintenir en vie et dans le meilleur état de santé possible compte tenu de la conjoncture, ou les ménager car on se rend compte qu'il n'ont plus les mêmes capacités qu'avant, que leur mémoire flanche, que les réflexes sont moins rapides et risquer que l'absence de stimili fasse qu'ils se diminuent de plus en plus. Il est difficile de voir ses parents veillir, de se rendre compte qu'ils ne sont plus comme avant. Il faut trouver le juste milieu. Ce qui est important, comme tu le fais, c'est d'être présent et disponible tant qu'ils sont présents. Après on ne peut plus rien faire.
Bon courage.
commentaire n° :1 posté par : nissartitude le: 07/10/2009 à 09h48
Il est vrai que le sourire se "voit" au téléphone,tout comme toi,au son de sa voix,je me rend compte de l'état d'esprit de ma mère (plus agée que la tienne).
commentaire n° :2 posté par : Nachu le: 07/10/2009 à 22h46
 
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